• My name's Julian, and I'm a Movieaholic (Mar. Issue)

    Le mois de Mars vu depuis une salle de ciné, avec quelque films dont je ne pensais pas que je serais allé les voir, un film de 2012 parce qu'il fallait quand même que j'en parle, et une déception de programmation

     

    Beautiful Creatures (Richard LaGravanese)

                 Film absolument pas prévu, puisqu’on me l’avait vendu comme du sous-Twilight (c’est dire le niveau). Mais comme il n’y avait que cette séance à laquelle je pouvais me rendre, je me suis dit « jugeons par nous même ». Et bien en fait, ce fut une bonne surprise, l’ironie est très bien maniée et on ne prend pas le spectateur pour un être stupide. Certes l’histoire d’amour est des plus classique, mais elle fonctionne très bien.

    SPOILER ALERT NIVEAU 2 : La fin me rappelle étrangement The Butterfly Effect d’Eric Bress, tout en s’adjugeant un happy-end sous-entendu.

     

    20 Ans d’Ecart (David Moreau)

                Simple, efficace, acteurs sympathiques. D’ailleurs je vais être clair Pierre Niney est l’avenir de la comédie française (avec et sans majuscule, et je parle de « comédie » comme dans « comédien » au sens large), je suis même surpris qu’il n’ait pas gagné le César cette année pour ce qui est mon film préféré de 2012, enfin bref, passons.

     

    Hansel & Gretel : Witch Hunters 3D (Tommy Wirkola)

                 Premier film où je suis oblige de me taper la VF, aucune séance VO programmé dans toute l’Ille-et-Vilaine, pas dérangeant pour ce genre de film, mais frustrant cependant. Vite vu, vite oublié, néanmoins quand un réalisateur met au premier plan une femme forte qui sait se battre je ne peux qu’apprécier, vu que nourri à grande dose de Joss Whedon et Quentin Tarantino. Attention ces deux là sont bien au-dessus de ce que propose Wirkola. Certaines bonnes idées comme le fait que puisqu’il a été gavé de sucreries jeunes Hansel est devenu diabètique, ce qui lui donne des failles.

                 Quant à la 3D, elle se révèle assez peu nécessaire et plutôt moyenne, par contre j’ai pu découvrir les lunettes que prêtent Cinéville, qui sont ma foi assez classe, et surtout plus pratique à poser sur des lunettes de vue. A bon entendeur…

     

    SpringBreakers (Harmony Korine)

                 Certes ma première motivation pour aller voir ce film était Selena Gomez en bikini. Puis j’ai appris qu’Harmony Korine était scénariste pour Larry Clark, du coup ça devenait intérressant. Bien que je n’ai vu aucun Larry Clark, pas même Kids, pourtant ce n’était pas l’envie qui me manquait. Cependant le film ressemble plus à un collage de True Romance, Boyz N the Hood, Thelma & Louise, et qui convoque Scarface à de nombreuses reprise, avec des effets proche de Drive (la nuit, les néons, le rose…), et des réflexions philosophiques sur l’Américanime post-moderne (aucune idée de ce que cela veut dire). Le film tourne parfois en rond et certaines scènes tirent en longueur quand d’autres pourraient être plus développées.

     

    Cloud Atlas (Andy & Lana Wachowski & Tom Tykwer)

                 Certes le film est long, surtout vers la fin. Certes il semble partir dans tout les sens. Cependant il est très cohérent et a du être vraiment intéressant pour les acteurs à tourner, puisqu’ils jouent des rôles très différents, parfois anecdotique d’une époque à l’autre. D’ailleurs ils jouent tous très bien. Le film peut être confondant et l’on peut s’y perdre, mais avec plaisir.

     

    Oz : The Great and Powerful 3D (Sam Raimi)

                 Je ne sais pas quoi dire à part que c’est une des meilleure 3D que j’ai vu ces derniers temps. Peut-être que le fait de l’avoir vu en français m’empêche d’avoir une quelconque analyse, mais je pense que c’est juste que l’histoire est tellement classique qu’il n’y a donc aucune surprise.

     

    This is 40 (Judd Apatow)

                 Bon ben Apatow sait trouver le bon équilibre entre drame et comédie c’est un fait. Néanmoins on peut se demander s’il a des problèmes de couple qu’il espère régler en envoyant Paul Rudd à sa place (qui joue le mari de la femme d’Apatow, ainsi que le père de ses filles). 2h15, mais 2h15 qui sont nécessaires. Et bonne surprise de voir Chris O’Dowd toujours excellent, mais le plus c’est Charline Yi qui n’est pas agaçante à l’inverse de son rôle dans House M.D.

                 Sinon beaucoup de références pop, et je me demande si le « don’t blink » est un hommage à Doctor Who, ou alors je vois du DW partout, ce qui est fort possible.

               Et question subsidiaire, peut-on penser qu’Eric Naulleau a aimé ce film qui rend hommage à Graham Parker ?

     

    The Place beyond the Pines (Derek Cianfrance)

                 Bon je suis allé voir ce film avec un handicap, Laurent Weil m’a spoiler le film vu qu’il ne doit pas savoir ce qu’est (Attention là aussi je spoile : un plot-twist, connait-il seulement Alfred Hitchcock ou M. Night Shyamalan)

     Sinon, le film nous propose trois histoires qui me paraissent inégales, en effet la deuxième partie m’a semblé longue et la fin (de cette partie) est expédié vite fait alors que c’est le plus intéressant. Au début la troisième partie peut sembler de trop, mais finalement elle devient vite essentielle. A part cela le film est très bien fait, chacun joue sa partition comme il faut et j’ai découvert Emory Cohen plutôt doué, même si je n’ai pas arrêté de voir Johnny Depp époque 21 Jump Street ou plus Cry-Baby au niveau du physique, ce qui est perturbant.

     

    Warm Bodies (Jonathan Levine)

                 Bon tout comme Beautiful Creatures, l’affiche laissé penser à un Twilight-like avec des zombies. Puis le trailer faisait plus penser à du Shaun of the Dead, donc j’y suis allé. On peut y voir quelques allégories un peu bon enfant, comme nous somme tous des zombies scotchés à nos écrans, mais cela ne se fait pas au détriment d’un humour plutôt sympathique. Puis j’ai appris que Jonathan Levine avait réaliser 50/50 et All the Boys Love Mandy Lane, 2 films qui m’avait plutôt plu, apparemment une valeur sûre. Sinon je n’avais plus vu Nicholas Hoult depuis Skins, ça date, et il est toujours juste, néamoins j’ai préféré Analeigh Tipton, je ne saurais dire pourquoi.

     

    (bonus) Searching for Sugar Man (Malek Boudjelloul)

                 Oui, le film est sorti en 2012 (26 Décembre). Mais il m’était impossible de ne pas en parler. Je confesse que je pensais que le film était un road-movie, et non un documentaire, mais je ne suis pas déçu pour autant. Au fil de l’avancé du film on se demande même si l’on n’a pas à faire à un mockumentary tant l’histoire est incroyable. J’ai fait quelques petits tours sur YouTube, et certains morceaux de Rodriguez étaient postés depuis 2008. Grande découverte que ce musicien, mais pourquoi aura-t-il fallu attendre si longtemps avant d’en entendre parler.

     

    Et je voulais allé voir Dead Man Talking (Patrick Ridrémont) mais aucun ciné d’Ill-et-Vilaine ne le diffusait, ce qui est juste une honte. D'ailleurs il bénéficie pourtant d'une bonne promo et d'un casting connu. J’espère quand même qu’un ciné le rentrera dans sa programmation plus tard.

    Les films que j'attends le plus en Avril: Dead Man Down (Niels Arden Polev), 11.6 (Philippe Godeau), Amour & Turbulences (Alexandre Castagnetti), Oblivion (Joseph Kosinki), The Host (Andrew Niccol), Iron Man 3 (Shane Black)

    « Trop Vrai Pour Etre Beau : FAQ Redonne un sens à ta vie, en y mettant de la po-é-sie »
    Delicious

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :